« Qui nous sortira de cette impasse ? », s’inquiètent les habitants d’un quartier de la cité Bumba

« Qui nous sortira de cette impasse ? », s’inquiètent les habitants d’un quartier de la cité Bumba

Vue de l'inondation causée par le débordement de la rivière Molua

Si la crue constitue une rose pour les piroguiers qui en tirent profit, cependant elle demeure une impasse pour les habitants de Kawele, un quartier situé à l’ouest de la cité de Bumba et pour ceux de Lokele Molua au bord du fleuve Congo, y compris pas mal d’usagers de ce tronçon reliant lesdits quartiers à cette cité précitée.

Traversée par la rivière Molua sur laquelle est jeté un pont portant le même nom, la portion de l’avenue Mobutu reliant le quartier Kawele à la cité de Bumba connaît pour l’instant un débordement des eaux de ce cours d’eau traversant la cité de Bumba avant d’atteindre le fleuve Congo où il se déverse et qui, ayant quitté son lit normal, traverse abondamment la route nationale n°6. En effet, cette situation s’observe chaque fois que se présente une moindre crue.

Pour fréquenter ledit tronçon, le recours à la pirogue reste la condition sine-qua-non. Ce qui donne du fil à retordre à ces usagers qui sont contraints de se munir d’un peu de sou sans lequel la traversée devient impossible, car l’accès aux pirogues l’effectuant demeure vénal. A en croire le tarif présenté à Bumbanotredame.blogspot.com par les piroguiers ramenant les usagers d’un côté à un autre, les piétons payent deux cents francs congolais (200 FC) et les cyclistes cinq cents francs congolais (500 FC). Quant aux motards, ils payent mille francs congolais (1.000 FC) pour une moto sans bagages et mille cinq cents francs congolais (1.500 FC) pour une moto avec bagages.

Inquiets de cet obstacle à répétition, les habitants du quartier Kawele voire ceux du quartier Lokele Molua invitent les autorités politico-administratives de venir à leur rescousse en trouvant des dispositions idoines grâces auxquelles les eaux de la rivière Molua ne pourront plus envahir cette portion de la route nationale n°6. « Qui nous sortira de cette impasse que nous connaissons chaque fois que se présente une moindre crue ? Nous prions les autorités politico-administratives de venir à notre rescousse en jetant un pont sur cet endroit où débordent les eaux de la rivière », se sont inquiétés quelques habitants de Kawele trouvés sur le lieu de l’inondation.

Bienvenu Balomao