« Res non verba », ce que les Rdcongolais attendent du gouvernement Suminwa
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| La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka |
Longtemps attendue et ayant risqué un boycott après l’anéantissement
d’une pétition qui visait son blocage, l’investiture du gouvernement Suminwa a
enfin eu lieu mardi 11 juin 2024 à l’Assemblée nationale devant les délégués du
peuple rdcongolais qui attend beaucoup de ce gouvernement dit « de
compétence », à en croire la Cheffe du Gouvernement, la Première Ministre
Judith Suminwa Tuluka lors de la déclaration qu’elle avait faite au lendemain
de sa nomination.
Présentant son programme quinquennal, la Première
Ministre Judith Suminwa Tuluka a fait savoir que ledit programme se situe dans
le prolongement de la maxime « Le peuple d’abord », car l’ensemble de
l’action gouvernementale vise d’abord l’intérêt du peuple rcongolais. « Ainsi,
durant ce second quinquennat, l’action gouvernementale continuera à mettre l’accent
sur l’homme qui doit être considéré à la fois comme ressource principale,
moteur du développement et le destinataire du fruit de ce progrès », l’a-t-elle
déclaré.
Cependant, « Res non verba », dit-on en langue
latine pour signifier « les actes et non les paroles », la
matérialisation de ce propos humaniste reste l’attente primordiale du peuple
rdcongolais qui en a déjà beaucoup entendu au cours des mandats des
gouvernements précédents qui n’ont vraiment pas pu honorer leurs diverses promesses.
Etant la première fois dans l’histoire de la République Démocratique du Congo
que la Primature soit confiée à une femme, nous osons croire que les
Rdcongolais ne vont pas grincer les dents comme autrefois, étant donné qu’ils
ont affaire à une mère de famille qui veillera à leur bonheur au même titre que
celui des fruits de ses entrailles.
En fait, le savoir-faire et le professionnalisme de la
Première Ministre Judith Suminwa sont souhaités par des milliers de
Rdcongolais qui s’attendent à l’amélioration de leurs conditions de vie qui se
sont considérablement dégradées ces derniers jours suite à la perte du pouvoir d’achat
de la monnaie nationale, le franc congolais.
Bienvenu Balomao
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