mardi 28 avril 2020

Un nouvel abattoir pour le territoire de Bumba


Un nouvel abattoir pour le territoire de Bumba

Nouvel abattoir en construction
Le territoire de Bumba vient de bénéficier d’un abattoir public moderne dont les travaux de construction se poursuivent encore, à l’entrée de port SCEFU (ex port de l’ONATRA), à l’endroit précis où se trouvait un petit marché de poissons fumés et salés, non loin de son ancien site au bord du daleau, à côté de la grande concession de la compagnie  Nogueira.

Quoique de petite dimension, il rendra quand-même des services
Financés par la banque mondiale, à un coût estimé à quarante-trois mille (43000) dollars US, les travaux s’exécutent à travers le PARRSA, le Projet d’Appui à la Relance et la Réhabilitation du Secteur Agricole, un programme venu après PRAPE de triste mémoire et mis en place par le gouvernement congolais sous la tutelle du ministère de l’agriculture, dont le deuxième mandat touche  déjà à son terme.

Panneau signalétique des travaux

Le bâtiment est juste à l'endroit où était un petit marché de poissons 
Bien que de petite dimension pour une population bumbatracienne estimée à plus d’une centaine de milliers que compte la ville de Bumba, le nouvel abattoir rendra certainement des bons services à la population.
...au bord du fleuve...
En effet, avec la collaboration des services d’hygiène et de vétérinaire dont certains agents y seront affectés, le nouvel abattoir contrôlera tous les animaux destinés à l’abattage, ceci pour permettre à la population de consommer de la viande saine et propre, provenant des animaux abattus dans les normes requises des abattoirs modernes.
Les vendeurs de viande de cochon à l'ancien abattoir


Les acheteurs ne seront plus dupes comme ils l’étaient jusque-là, car tous les animaux abattus à l’ancien abattoir n’étaient pas en bon état, malgré la présence des agents des services de l’hygiène et de vétérinaire qui, on ne sait pourquoi, n’interdisaient pas l’abatage des animaux malades, et y toléraient même le dépeçage de cadavres des animaux étouffés ou déjà morts qui étaient souvent transportés furtivement à l’abattoir.
L'ancien abattoir à ciel ouvert entre le dalot et le mur de la concession Nogueira
  

L'ancien abattoir à ciel ouvert des chèvres et moutons au bord du fleuve, à l'entrée du port



Donc, avec le nouvel abattoir, finies les habitudes de l’ancien mouroir où il fallait égorger un cochon à même le sol en plein air et le découper ensuite sur une table sale, à la merci des mouches de toute espèce qui jaillissent du dalot proche et puant dont les eaux usées s’écoulent pour se jeter au fleuve à moins de cinq mètres de là.
Le cochon était abattu peu après son arrivée au mouroir, sans vérifier s'il est malade..!

La fosse septique de l'abattoir
La population souhaite vivement des autorités locales d’exiger aux responsables  du nouvel abattoir de veiller au strict respect des normes requises des abattoirs modernes afin de fournir à la population de la viande saine et propre à la consommation ; c’est-à-dire que l’animal destiné à l’abattage soit une bête comestible soumise au contrôle requis puis déclarée en bonne santé, et surtout abattu et dépecée dans l’hygiène la plus impeccable.
                                                                     Antonio Lisuma

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