samedi 29 août 2020

Bumba : les motards invitent les revendeurs des produits pétroliers à leur faciliter la tâche


Bumba : les motards invitent les revendeurs des produits pétroliers à leur faciliter la tâche

            Depuis qu’il avait connu une hausse, le prix du litre d’essence souffre pour le moment d’une instabilité constante. Chacun des revendeurs de ce produit pétrolier se fixe le prix qui lui semble bon ou qui est à son gain. Ce qui fait varier le prix d’un endroit à l’autre. Au centre-ville, il nage dans les deux mille deux cent cinquante ou deux mille trois cents francs congolais.

            Au fur et à mesure qu’on s’éloigne du centre-ville, on constate en même temps une augmentation progressive du prix allant d’un quartier à un autre. Ici, il revient à deux mille quatre cents ou deux mille cinq cents francs congolais. Quand on se rend dans les bidonvilles, on trouve une tarification autre que la précédente. Au lieu de deux mille cinq cents francs congolais, il se vend à deux mille six cents voire deux mille sept cents francs congolais.

            Toutefois, cette instabilité du prix qui a élu domicile dans la ville de Bumba est mal digérée auprès des consommateurs dont une bonne partie se compose des conducteurs des mototaxis appelées communément taximen. Mécontents, ces derniers invitent les revendeurs des produits pétroliers à uniformiser le prix et surtout à leur faciliter la tâche avec une tarification abordable qui serait bénéfique pour tout consommateur dudit produit.

            Au demeurant, ces taximen se disent contents d’avoir ressenti un ouf de soulagement après la réouverture des églises et la reprise des cours pour les élèves finalistes, car la maximisation des recettes journalières qui, autrefois amoindrie, commence déjà à retrouver son rythme journalier habituel suite à la normalisation de la circulation qui reprend également petit à petit son intensité.

            Quant aux autres motards, seule la régularisation de l’impasse dont il s’agit s’avère indispensable pour éradiquer cette inquiétude aussi tourmentante.

            Il sied de rappeler qu’un litre d’essence revenait à deux mille deux cents francs congolais les jours passés. Pendant les dernières semaines de l’état d’urgence sanitaire qui vient de s’achever, il s’était même vendu à quatre mille francs congolais à cause de la pénurie qui avait affecté le milieu. La carence ayant quand même pris fin, ses retombées secouent encore la ville.

Bienvenu Balomao

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