Bumba : les artères de la ville délabrées

Bumba : les artères de la ville délabrées

Une voie de canalisation d'eau bouchée sur l'avenue du MPR

En dépit de quelques travaux de réhabilitation des voies de circulation qui ont été enregistrés les mois derniers dans la ville de Bumba, en l’occurrence ceux exécutés récemment par l’office des voiries et drainage sur l’Avenue du Fleuve, plusieurs autres voies de Bumba sont d’une part rongées par des érosions et d’autre part inondées des flaques d’eau, car dépourvues de caniveaux et des voies de canalisation des eaux de pluie qui, ne trouvant où se déverser, ruissellent, puis stagnent en grande quantité dans certaines artères de la ville et créent des érosions dans d’autres.

Une flaque d'eau sur la direction Bureau de cité

Toutefois les cas éloquents demeurent ceux enregistrés sur l’avenue abritant la prison centrale de Bumba dans sa portion allant de l’avenue Mobutu à l’avenue du fleuve où l’érosion vient de couper en deux cette voie de circulation ainsi que ceux des voies dénommées directions Route Manga et Bureau de cité entre les avenues Kindu et Du MPR où stagnent abondamment les eaux de pluie empêchant ainsi les usagers de la route d’y passer chaque fois qu’il y a une pluie torrentielle.

L'érosion sur l'avenue abritant la prison centrale

 

Pourquoi ces érosions et stagnations des eaux de pluie reprennent toujours surface dans plusieurs endroits de la ville ? Si les hypothèses paraîtront perplexes pour cette interrogation d’un côté, d’un autre les causes justifiant avec clarté cet état de délabrement peuvent également être détectées après une petite observation aussi curieuse.

Les années antérieures avaient vu le territoire de Bumba jouir encore de la disposition et de l’aménagement que lui avaient laissé les colonisateurs. En effet, ledit territoire revêtu actuellement du statut de ville suite au nouveau découpage territorial que venait de subir la République Démocratique du Congo, était pourvu des voies de canalisation des eaux de pluie et des endroits destinés à absorber ces eaux une fois la pluie finie. Mais la surpopulation de ces dernières années a tout chambardé après avoir échappé aux yeux du service de l’urbanisme de la place dont l’indolence ne se dissimile pas face à cette question qui a toujours retenu l’attention de plus d’une personne.

Par ailleurs, ces endroits destinés à recevoir les eaux de pluie sont aujourd’hui transformés en parcelles comprenant maisons d’habitation et établissements privés de tout genre au bénéfice de leurs propriétaires. Par conséquent, les voies réservées pour la canalisation des eaux se retrouvent toutes bouchées. Ce qui occasionne l’envahissement des voies de circulation par les eaux de pluie dès qu’il pleut abondamment.

Outre ces artères susmentionnées, l’avenue Mobutu par où passe la route nationale n°6 figure également parmi les voies de circulation délabrées, car motos et véhicules n’arrivent pas à la longer impeccablement du début à la fin, surtout dans sa portion allant du bureau de la coordination diocésaine des écoles conventionnées catholiques jusqu’à la route Manga.

Néanmoins l’attention particulière des autorités politico-administratives de la place sur cette catastrophe s’avère indispensable pour aider Bumba à recouvrer son image y compris son aménagement de la période post-coloniale comme le souhaitent tant de Bumbalaises et Bumbalais qui en payent le pot cassé.

Bienvenu Balomao