jeudi 22 juin 2023

Interview accordée par le Proved de l’EPST/Mongala 2, après le lancement officiel des épreuves dites TENASOSP à Bumba, le jeudi 15 juin 2023

 Interview accordée par le Directeur provincial de l’EPST/Mongala 2 à la presse bumbatracienne, après le lancement officiel des épreuves dites TENASOSP à Bumba,

le jeudi 15 juin 2023

L'interview accordée par le Directeur Provincial de l'EPST/Mongala 2 à la presse bumbatracienne 


Après le lancement officiel du Test NAtional de Sélection, d’Orientation Scolaire et Professionnel (TENASOSP en sigle) destiné pour les élèves finalistes de l’éducation de base, c’est-à-dire de 8e année scolaire, lequel lancement s’est déroulé le jeudi 15 juin 2023 au Collège Notre Dame de Bumba, le Directeur provincial de l’EPST/Mongala 2, Monsieur Jean Bosco Siko Gagia livre ses impressions à la presse bumbatracienne :


La presse bumbatracienne : Monsieur Jean Bosco Siko Gagia Bonjour ; vous êtes le Directeur provincial de l’EPST/Mongala 2, vous venez de procéder à l’organisation du lancement officiel des épreuves de TENASOSP pour les élèves finalistes de 8e éducation de base, quelles sont vos impressions ?

Le discours de Proved Jean Bosco Siko Gagia lors du lancement officiel
de TENASOSP au Collège Notre Dame de Bumba

Proved Jean Bosco Siko Gagia : Je suis heureux parce que j’ai vu mes élèves venir nombreux participer à l’évaluation, c’est donc une grande joie pour moi.

Pouvons-nous savoir l’importance de TENASOSP ?

... Le TENASOSP est un test qui va permettre à l'élève de s'orienter en 1ère année
des humanités, vu ses aptitudes intellectuelles...  

Le TENASOSP a une importance capitale pour la vie de l’élève de 8e année, c’est un test qui va devoir permettre à l’élève de s’orienter en première année des humanités, c’est comme je l’ai dit dans mon discours, à partir de cela l’élève est évalué et sait ses aptitudes, et à quel niveau on peut l’aider à évoluer ; voyez, s’il n’y a pas d’orientation, je crois, les enfants font des choix qui ne reflète pas leur réalité : parfois ils disent que bon, puisque mon ami a choisi la médecine, heu ben, moi aussi je vais être médecin ; tel est avocat, je vais être avocat, etc., alors que en réalité lui n’a pas l’aptitude qu’il faut ; c’est pourquoi on doit évaluer l’enfant et l’orienter selon les aptitudes qu’on trouve en lui.

Les candidats au test TENASOSP peu avant les épreuves. 

N'est-ce pas une manière de rattraper la somme perdue par l’ENAFEP à l’école primaire et la rattraper à l’école secondaire ?  

Non non non, c’est vous qui voyez l’argent, vous parlez en termes d’argent, mais nous on ne voit pas l’argent, nous voyons le travail que nous sommes appelé à faire ; je vous ai dit d’ailleurs dans mon mot que la gratuité de l’ENAFEP était instituée et gravée dans notre Constitution, dans notre Loi cadre, ce n’est pas quelque chose qu’on a inventée aujourd’hui ; d’ailleurs, ce n’est même pas pour aujourd’hui, ceux qui ont étudié avant nous, quand ils arrivaient à ce niveau là ils avaient toujours une évaluation qui permettait qu’on les oriente selon leurs aptitudes dans les options et les sections qui étaient favorables à eux. 

Les autorités politico scolaires pendant le lancement officiel: ici au cours de l'hymne national

Est-ce que les autorités scolaires vont faire le suivi de l’orientation scolaire qu’elles vont attribuer aux élèves après TENASOSP ?

Nous sommes condamnés à faire le suivi parce que c’est notre travail ; si nous ne faisons pas le suivi, ce sera une faute grave pour nous, parce que ce n’est pas en vain que les autorités au niveau national ont mis l’accent sur le TENASOSP, sur la participation de tout élève de 8e au TENASOSP, ça a de la valeur et nous devons après les avoir orientés nous devons les suivre pour voir si l’enfant a réellement respecté ce qu’on lui a donné comme orientation.

Au cours de votre discours, on a pu vous entendre parler de brevet, de quel brevet s’agit-il réellement ?

Oh là là, tout élève de 8e a droit à un bulletin comme tout le monde, mais celui qui passe en première année des humanités doit absolument avoir son brevet ; c’est la preuve qu’il a satisfait aux épreuves de sa promotion, c’est le brevet qui va permettre à l’élève de 8e d’aller s’inscrire en première année ; sans ce brevet on ne doit pas l’accepter dans une école.

Les élèves de 8e au cours des cérémonies du lancement des épreuves au Collège Notre Dame

Donc on ne parlera plus de bulletin ?

Les bulletins sont là, c’est comme en 4e année des humanités aujourd’hui, tout élève de 4e a son bulletin de 4e année, mais il a aussi un diplôme, vous voyez ? ; pour aller à l’université, il faut présenter son diplôme obtenu à la fin de 4e année, appelé le diplôme d’Etat, donc le brevet représente le diplôme d’Etat à ce niveau-là de 8e année.

Le mot de la fin ?

Je suis heureux, je suis satisfait que ce jour Dieu nous a accordé le souffle de vie, et nos enfants sont en train de travailler, nous allons sillonner tous les centres pour constater l’effectivité du bon déroulement des épreuves.

La presse bumbatracienne vous dit merci.

Je vous en prie, et c’est à moi aussi de vous remercier, la presse, pour votre accompagnement, vous êtes vraiment les bienvenus chez nous.

                                                  Propos recueillis par Antonio Lisuma  

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