Inondations à Kinshasa : Ce que
l’Etat rdcongolais devrait faire
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Une photo des inondations du vendredi 4 avril et du samedi 5 avril 2025 dans la ville de Kinshasa |
Abattues
dans la journée du vendredi 4 avril et pendant la nuit du samedi 5 avril 2025,
des pluies torrentielles ont vivement secoué la ville cosmopolite de Kinshasa,
la capitale de la République Démocratique du Congo où les inondations ont pu
causer de considérables dégâts matériels et des pertes en vies humaines.
A en croire
les informations relayées par la presse
kinoise, des éboulements, des démolitions des maisons d’habitation et la
disparition d’au moins septante personnes ont été signalés dans cette ville
province où la circulation a été rendu difficile voire bloquée pour des
passants et des véhicules durant plusieurs heures.
A la base de ces inondations meurtrières seraient les effets du changement climatiques et les constructions anarchiques dans les endroits qui étaient destinés à absorber promptement les eaux des pluies. Ne trouvant pas de canaux adéquats pour leur évacuation, ces eaux se déversent abondamment dans les avenues et artères de la capitale rdcongolaise.
Cependant, les constructions anarchiques relevées parmi les causes des inondations trouveraient leur origine dans l’exode rural. A la recherche du confort, nombre de Congolaises et Congolais désertent les milieux ruraux pour la ville de Kinshasa. Outre le confort, la quête du gagne-pain justifierait aussi le déplacement massif des populations quittant les provinces pour la capitale.
De son côté,
l’exode rural trouverait sa cause dans la quête d’emploi et d’une rémunération
supérieure à celle des provinces. Si les uns abandonnent les villages pour se
rendre à Kinshasa afin de se trouver un boulot pouvant leur permettre de
survivre puisque le milieu rural en étant dépourvu, d’autres par contre, y vont
avec l’idée d’avoir un salaire élevé par rapport celui perçu en province.
Ce situation
devrait interpeller l’Etat rdcongolais qui pourrait user de son savoir-faire pour
la changer en uniformisant les salaires. Cela permettrait de stopper l’exode
rural, car les Congolais ne se déverseraient pas en grand nombre dans la ville
de Kinshasa puisque les salaires étant les mêmes partout. Une fois l’exode
rural stoppé, la capitale sera également épargnée de la surpopulation. Ce qui
freinerait les constructions anarchiques et au final, les endroits destinés à l’absorption
des eaux des pluies n’abriteront des maisons d’habitation.
Ainsi, la
ville de Kinshasa ne sera plus vouée aux inondations meurtrières comme celles
enregistrées le journée du vendredi 4 avril et la nuit du samedi 5 avril 2025.
Bienvenu Balomao
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