Le vendredi saint à la paroisse Notre Dame
Le Père Curé a entonné : " Bandeko ba ngaï, nasali bino nini, boyanola.....Yo Mosantu, Mosantu, Yo Mosantuuuuu"
La prière de Vendredi Saint,
tout comme celle de Jeudi Saint, a été dite vers 18 heures par le Curé de la
paroisse Notre Dame, le Révérend Père Carlos Rommel. Elle avait commencé juste
après la prière de chemin de croix, la dernière de la série des chemins de
croix du temps de carême, dite une heure plus tôt, par les élèves du Collège
Notre Dame de Bumba.
Ceux-ci ont animé le chemin
de croix à tour de rôle selon chacun de quatorze tableaux représentant les
étapes du chemin de la passion parcourue par Jésus Christ portant sa croix vers
Golgotha.
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La prière de chemin de croix par les collégiens de Notre Dame |
Le commentaire effectué par chacun d’eux était entrecoupé de la mélopée du slogan de carême que la masse des fidèles répercutait en chœur. Cette mélopée était une sorte de slogan que le Père Curé de la paroisse a édicté pour son observation durant le temps de carême, et interpellait les parents, les enseignants et les jeunes de respectivement s’occuper des leurs enfants, de bien éduquer les élèves sans se faire corrompre, et d’éviter l’usage des boissons alcoolisées ainsi que des produits analgésiques tels que « tramadol » actuellement en vogue surtout chez les jeunes garçons, lesquels médicaments, ayant des effets antalgiques, pourraient enivrer et même devenir nocifs à la santé.
Après la lecture des épitres
par les animateurs paroissiaux, le Curé a lu et expliqué la passion du Christ
et sa mort sur la croix, la croix qui est symbole d’amour et de souffrance pour
le salut de l’Humanité ; il a terminé l’office après la cérémonie de la vénération
de la croix initiée par lui-même et la prière des intentions faites par les animateurs
paroissiaux.
La vénération de la croix a
débuté par un chant mélancolique, qu’on pourrait attribuer au Christ, entonné par
l’Officient du jour, auquel la masse des fidèles répond en chœur : « Bandeko ba ngaï, nasali bino nini, boyanola ?
Yo Mosantuu, Monsatuu, Yo Mosantu… » (Mes frères, qu’ai-je fait contre
vous, Répondez… Toi le Saint…).
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