La
fête des rameaux ce dimanche 13 avril 2025
à la
paroisse Notre Dame de Bumba
Dimanche des rameaux à la paroisse Notre Dame de Bumba
La fête des rameaux de ce dimanche 13
avril 2025 s’est bien passée dans le calme et l’intimité fraternelle à la
paroisse Notre Dame de Bumba. Les deux messes ont été toutes célébrées par le
Curé de la paroisse, le Révérend Père Carlos Rommel ; l’une, comme les
autres dimanches, à 5 heures et demie, et l’autre à partir de 9 heures et quart
pour s’achever trois heures plus tard.
Le temps de carême qui a débuté le mercredi des cendres 5 mars 2025 se poursuit encore jusqu’à ce
dimanche des rameaux, soit au total 5 semaines et quatre jours, c’est-à-dire 39
jours, avec le slogan que l’officient entonne et qui est chanté en chœur par la
chorale et la masse des fidèles.
Durant les deux messes, l’officient
du jour, le Révérend Père Carlos, revêtu d’abord de sa chasuble violette de
carême fait son entrée avec ses acolytes et des « Bakambi » ou des
animateurs pastoraux paroissiaux ; il bénit les rameaux, et lit ensuite
l’évangile du jour, tiré de Luc 19, 28-40 au sujet de l’entrée triomphale de
Jésus à Jérusalem.
L’explication sermonnaire du Père
Curé concerne la parole d’honneur dite par Jésus lorsqu’il a envoyé un de ses
disciples demander le service du transport de l’ânon au propriétaire de
celui-ci, et que par la suite, après ce service, Jésus avait pris le soin de
remettre la bête à son propriétaire. Le Curé s’est ensuite plaint de manque
d’engagement des chrétiens durant ce temps de carême, plus particulièrement
ceux qui devraient s’engager pour le mariage religieux durant la messe de Samedi-saint,
dont le nombre reste insignifiant, soit deux seulement pour tous les quatre quartiers de la paroisse
Notre Dame !
Après son homélie du jour, le Père
Curé et ses compagnons ont regagné la sacristie pour en ressortir aussitôt
après. Munis des rameaux qu’ils ne cessaient de remuer, ils firent de
nouveau leur entrée en procession à l’intérieur de l’église, cette fois-ci, en
tenues rouges écarlates, symboles de la royauté du Christ, sous les chants de
« Hosanna, fils de David », que les choristes entonnaient, la chorale
« Monzoto mwa ntongo » (l’étoile du matin en Lingala) pour la messe
de 5 heures et demie, et la chorale des « Bilenge ya Mwinda » (Jeunes
de Lumière) pour la messe de 9 heures et quart, en commémorant l’entrée
triomphale de Jésus à Jérusalem, dans une église pleine pour chacune de deux
messes, où les fidèles débordaient jusqu’à l’esplanade et aux alentours de
l’église, surtout à la première messe.
Cette fois-ci, contrairement aux
années précédentes où les mamans étalaient leurs pagnes, le tapis rouge était
déployé pour l’honneur du Curé qui symbolisait Jésus en personne de piétiner,
lui et ses acolytes, ainsi que les « Bakambi » jusqu’à l’Autel.
Le Père Curé a ensuite
autorisé, avant la poursuite de la messe, à la chorale « Monzoto mwa tongo » d’organiser un
théâtre durant les deux messes sur la passion du Christ. Une particularité
innovante de la paroisse Notre Dame sous la houlette de son Curé le Révérend
Père Carlos.
On y voit des personnages
jouant et mimant tout en chantant, chacun un rôle spécifique dans la scène de
la passion du Christ. Une représentation émouvante qui fait parfois couler de
larmes des chrétiens et des chrétiennes émus dans ces méandres de blasphèmes et
de tortures qu’avait connus Jésus depuis son arrestation au jardin de
Gethsémani, durant ses procès d’abord devant Caïphe et ensuite devant Pilate,
mais aussi sur le chemin de la croix, avant de mourir crucifié…
Antonio
Lisuma
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