jeudi 17 avril 2025

La fête des rameaux ce dimanche 13 avril 2025 à la paroisse Notre Dame de Bumba

 

La fête des rameaux ce dimanche 13 avril 2025

à la paroisse Notre Dame de Bumba

 

Dimanche des rameaux à la paroisse Notre Dame de Bumba

          La fête des rameaux de ce dimanche 13 avril 2025 s’est bien passée dans le calme et l’intimité fraternelle à la paroisse Notre Dame de Bumba. Les deux messes ont été toutes célébrées par le Curé de la paroisse, le Révérend Père Carlos Rommel ; l’une, comme les autres dimanches, à 5 heures et demie, et l’autre à partir de 9 heures et quart pour s’achever trois heures plus tard.

          Le temps de carême qui a débuté le mercredi des cendres 5 mars 2025 se poursuit encore jusqu’à ce dimanche des rameaux, soit au total 5 semaines et quatre jours, c’est-à-dire 39 jours, avec le slogan que l’officient entonne et qui est chanté en chœur par la chorale et la masse des fidèles.

          Durant les deux messes, l’officient du jour, le Révérend Père Carlos, revêtu d’abord de sa chasuble violette de carême fait son entrée avec ses acolytes et des « Bakambi » ou des animateurs pastoraux paroissiaux ; il bénit les rameaux, et lit ensuite l’évangile du jour, tiré de Luc 19, 28-40 au sujet de l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem.

          L’explication sermonnaire du Père Curé concerne la parole d’honneur dite par Jésus lorsqu’il a envoyé un de ses disciples demander le service du transport de l’ânon au propriétaire de celui-ci, et que par la suite, après ce service, Jésus avait pris le soin de remettre la bête à son propriétaire. Le Curé s’est ensuite plaint de manque d’engagement des chrétiens durant ce temps de carême, plus particulièrement ceux qui devraient s’engager pour le mariage religieux durant la messe de Samedi-saint, dont le nombre reste insignifiant, soit deux seulement pour tous les quatre quartiers de la paroisse Notre Dame !

          Après son homélie du jour, le Père Curé et ses compagnons ont regagné la sacristie pour en ressortir aussitôt après. Munis des rameaux qu’ils ne cessaient de remuer, ils firent de nouveau leur entrée en procession à l’intérieur de l’église, cette fois-ci, en tenues rouges écarlates, symboles de la royauté du Christ, sous les chants de « Hosanna, fils de David », que les choristes entonnaient, la chorale « Monzoto mwa ntongo » (l’étoile du matin en Lingala) pour la messe de 5 heures et demie, et la chorale des « Bilenge ya Mwinda » (Jeunes de Lumière) pour la messe de 9 heures et quart, en commémorant l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem, dans une église pleine pour chacune de deux messes, où les fidèles débordaient jusqu’à l’esplanade et aux alentours de l’église, surtout à la première messe.

          Cette fois-ci, contrairement aux années précédentes où les mamans étalaient leurs pagnes, le tapis rouge était déployé pour l’honneur du Curé qui symbolisait Jésus en personne de piétiner, lui et ses acolytes, ainsi que les « Bakambi » jusqu’à l’Autel.

Le Père Curé a ensuite autorisé, avant la poursuite de la messe, à la chorale « Monzoto mwa tongo » d’organiser un théâtre durant les deux messes sur la passion du Christ. Une particularité innovante de la paroisse Notre Dame sous la houlette de son Curé le Révérend Père Carlos.

On y voit des personnages jouant et mimant tout en chantant, chacun un rôle spécifique dans la scène de la passion du Christ. Une représentation émouvante qui fait parfois couler de larmes des chrétiens et des chrétiennes émus dans ces méandres de blasphèmes et de tortures qu’avait connus Jésus depuis son arrestation au jardin de Gethsémani, durant ses procès d’abord devant Caïphe et ensuite devant Pilate, mais aussi sur le chemin de la croix, avant de mourir crucifié…

Antonio Lisuma        

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