Renouvellement de promesse des Légionnaires de Marie à l’occasion de la fête d’ACIES à la paroisse Notre Dame de Bumba

 Renouvellement de promesse des Légionnaires de Marie à l’occasion de la fête d’ACIES à la paroisse Notre Dame de Bumba

 

« Eh Mama wa Mokonzi, Eh Mama wa ngai, nakomipesa na yo, binso bizali na ngai bizala mpe na yo »

          En ce premier dimanche après Paques, le 27 avril 2025, où l’Eglise Catholique commémore la fête de la Divine Miséricorde, les Légionnaires de Marie de tous les quatre quartiers de la Paroisse Notre Dame n’ont pas passé l’éponge à cette grande festivité, ils ont célébré leur fête d’ACIES, qui symbolise la victoire « d’une armée des Légionnaires », en renouvelant leur promesse, à travers la messe dite vers 9 heures par son Curé le Révérend Père Carlos Rommel.

Peu après le sermon du Célébrant principal centré sur le doute méthodique du disciple Thomas, le Père Curé a supervisé le renouvellement des vœux des légionnaires de sa paroisse.

Les quelques 235 légionnaires que compte la paroisse Notre Dame à travers les quatre « Curia » structurés selon les quatre quartiers de la paroisse ont renouvelé leurs vœux.

Pour le quartier Saint Pierre, Curia Mama Mobokoli wa Bakristu (Maman qui fait grandir les chrétiens, en langue Lingala), présidé par maman Mbenga Monique, 62 légionnaires ont renouvelé le vœu ; tandis qu’au quartier Sainte Caroline, Curia Maria Mama wa Bayambi (Maman des croyants) de la présidente maman Fimbo Eugénie, 54 légionnaires ont renouvelé leurs vœux, mais il y a un poste du comité de curia, celui de la vice-présidence, qui continue à être vacant. Le Curia tout entier doit veiller à pourvoir à ce poste un membre pour que l’équipe du comité soit au grand complet.

Quant au quartier Saint Paul, Curia Maria Otikali Ngondo (Marie qui demeure Vierge), dirigé par papa Konzi Vincent, il compte 78 légionnaires qui ont renouvelé leur promesse ; et au quartier Saint Raphael, Curia Mama Mobateli wa paroisse (Maman la gardienne de la paroisse), de la présidente maman Liongo Mélanie, 41 légionnaires ont renouvelé les vœux.

En présence de Mokambi (l’Animateur pastoral paroissial) du quartier, ou de quelques Balendisi (les Animateurs de Cellule Ecclésiale Vivante, C.E.V en sigle) présents à la cérémonie, les légionnaires, dont la plupart sont des femmes, se présentent en ordre devant l’autel, tout en exhibant des pas de danse au rythme des chants de la chorale des Jeunes Légionnaires, et viennent s’arrêter autour de la statuette de la Vierge Marie dressée devant l’autel, où, le bras droit levé, ils ont renouvelé le vœu en ces termes de langue lingala : « Eh Mama wa Mokonzi, Eh Mama wa ngai, nakomipesa na yo, binso bizali na ngai bizala mpe na yo » ; ce qui se traduit en ces termes : « Eh la mère du Seigneur, Eh ma mère ; je me consacre à toi, que tout ce qui est à moi soit aussi à toi ».

Après le renouvellement des vœux des légionnaires selon le quartier, la présidente de chaque curia était congratulée par le Mokambi ou l’Animateur pastoral du quartier présent devant l’autel comme témoin de la prestation des légionnaires de son quartier, en compagnie de quelques Balendisi présents à la cérémonie.

Il sied de rappeler que le nombre des légionnaires de la paroisse Notre Dame a sensiblement diminué ces derniers temps, il ne reste plus que 235, comparativement aux années antérieures avant la création du groupe de mamans Katoliko au début des années 2000, où l’on pouvait compter jusqu’à 600 légionnaires...

 

Les causes principales de cette dégringolade seraient peut-être les suivantes :

-Le non engagement des jeunes dans ce groupe des légionnaires qui jadis constituait le pilier de la paroisse Notre Dame. La plupart des jeunes préfèrent soit intégrer l’autre groupe des jeunes légionnaires sans transiter dans celui des adultes, soit intégrer l’autre groupe des mamans, les mamans Katoliko, qu’ils considèrent beaucoup plus dynamique, et peut-être sans beaucoup de dévotion…

-Les mamans ou papas légionnaires actuels sont presque tous avancés en âge et tentent à disparaître sans laisser des remplaçants.

-Les jeunes n’aiment pas se marier religieusement, autrement, ils intégreraient peut-être ce groupe des légionnaires, et ce serait une occasion de remplacer les adultes, puisque la plupart des légionnaires sont des mariés (de manière religieuse) ou des veuves (ou veufs).

Il y a donc du pain sur la planche pour sensibiliser beaucoup plus des jeunes à intégrer ce groupe des légionnaires, lequel tend petit à petit à disparaître…

                                                         Antonio Lisuma