vendredi 27 mai 2011

Evénement


DISCOURS INTEGRAL DU R.P.CARLOS ROMMEL
A L’OCCASION DE LA VISITE
DE MAMAN OLIVE LEMBE KABILA,
LA PREMIERE DAME DE LA RDC
AU COMPLEXE SCOLAIRE NOTRE DAME DE BUMBA


                       Maman Présidente de la R.D.C., 1e Dame du Congo,
                                                   
                       Soyez la Bienvenue parmi nous dans ce complexe
                       Scolaire Notre Dame !

                Madame, notre complexe se compose de quatre écoles. L’école maternelle qui compte 400 élèves, deux écoles primaires, ensemble 1.700 élèves et le collège de 400 étudiants, ensemble 2.500 élèves. Aussi les parents de nos élèves et leurs frères et sœurs vous souhaitent  la bienvenue  parmi  nous. Ces milliers de personnes sont tous très contents que vous soutenez cette œuvre.   
L'arrivée de maman Olive au Complex Scolaire Notre Dame
                                     
          Vous êtes maman, la première Dame du Congo, nous sommes tous vos enfants, moi je suis aussi un des vos fils. Et je me permet de me présenter : qui suis-je ? Je suis Belge, Flamand.
          Mon Père à l’année 1920 a fondé une Banque. Cette banque reste et existe encore jusqu’à ce jour mais bien sous un autre nom,  KBC à Bruxelles. Dans l’année 1956, j’avais alors 18 ans, je sortais de l’Ecole secondaire. Etant le fils aîné, il me demandait de lui succéder à la Banque. En le regardant…, je lui dis : « regardez Papa je vous estime, vous avez travaillé dans la Banque, mais moi, je ne vais pas donner ma vie dans ce genre de travail. Je vais faire une autre vie. Il m’a écouté et il était triste parce qu’il savait très bien que j’étais fort en maths et bon pour devenir un excellent banquier.
Notre curé, baptisant les enfants

Et 7 ans après, à l’année 1963, je suis arrivé ici au Congo comme missionnaire de Pères de Scheut, huit mois après le décès de mon père. Il n’a pas su assister à mon départ pour les missions. Ensuite, douze ans avant la mort de mon Père, ma mère est morte. C’est ainsi que je suis venu ici au Congo comme orphelin à l’année 1963,  et j’étais  à Lisala. En 1967, quatre ans après on m’a nommé ici à Bumba, à Saint André, la Paroisse tout près de l’hôpital ; et à l’année 1970, on m’a nommé Curé ici à la Paroisse Notre Dame jusqu’à maintenant. Cela veut dire que je suis déjà 41 ans Curé dans cette Paroisse, et vous aussi vous faites maintenant membre de la paroisse Notre Dame dont je suis Curé ici qui vous regarde…et vous êtes ma paroissienne maintenant.(acclamation)
L'infirmier Ruphin dans son laboratoire


          Quelques années après, vers les années 1976, 1977, il y a eu l’épidémie d’Ebola à Yambuku. Nous sommes allés trop tard avec des médicaments, avec tout mais rien n’a sauvé tous ces gens là, il y a eu beaucoup de morts aussi des Frères et Sœurs, et la population a beaucoup souffert. Il n’y avait que peu de malades  qui furent guéris.
La consultation préscolaire hebdomadaire

         Dans ce temps là il y avait aussi les docteurs du monde entier qui venaient  regarder ce que c’est le virus d’Ebola ; et il y avait le docteur de l’Atlanta de l’Amérique et le docteur de l’Institut tropical d’Anvers en Belgique. Ils ont vécu à la Paroisse 15 jours, quand ils sont partis, ils venus chez moi, ils m’ont dit : « mon Père il faut commencer avec un Hôpital », je leur ai dit que nous avons notre hôpital général de référence, ils ont dit : « Non Père, commencer avec un hôpital, c’est nécessaire, Bumba devient grand, commencer avec un hôpital ». Ce sont les médecins de l’Atlanta de l’Amérique qui me l’ont demandé, je n’ai jamais pensé quand je suis arrivé ici au Congo de commencer avec un hôpital. Je suis allé chez le Commissaire de District à Lisala, Mr Dilingi. Et Mr Dilingi m’a donné le terrain ici en face, autour du Foyer Social de l’Etat. Il est venu avec moi et m’a dit : « Vous prenez tout ». Je lui dit que le terrain est trop grand, il me dit : « Prenez tout…». Mais maintenant je regrette…
Notre salle d'op.


Madame, si vous avez encore plus de temps vous pouvez aller regarder cet hôpital, nous avons une salle aux lits, nous avons une salle d’Op., nous avons un laboratoire, nous avons une maternité et un dispensaire, on a les médicaments ; nous travaillons vraiment bien, mais nous sommes serrés dans l’hôpital, il n’y a pas assez de place. Au début j’étais Gérant et Directeur de cet hôpital, mais depuis l’an 2000 j’ai tout laissé et confié aux Sœurs de la Doctrine Chrétienne qui sont venues ici venant de Kisangani. Elles ont pris l’Hôpital en main ; elles s’y donnent et travaillent très bien, nous sommes content du travail de nos successeurs


La consultation prénatale.

Suite du discours du P. Carlos pour demain.


Antonio Lisuma



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