mardi 6 avril 2021

Bumba/Epst : Février et mars épuisés, les enseignants toujours impayés

Bumba/Epst : Février et mars épuisés, les enseignants toujours impayés

Une enseignante de l'école primaire Notre Dame

N’ayant pas encore touché leur salaire du mois de février, les techniciens de l’enseignement espéraient l’avoir pendant la paie du mois de mars qui vient à peine de s’épuiser. Mais cet espoir semble s’envoler, car ils ont vu arriver la fin dudit mois sans qu’ils soient payés. N’ayant pas aussi reçu le salaire du mois de mars, ils attendent impatiemment l’effectivité de la paie de ces deux mois sans laquelle l’attitude de relâchement les guettant d’ores et déjà risquerait de persister.

Les écoliers en plein travail

Inquiets, ces derniers ne cessent de lancer le cri de détresse auprès des autorités compétentes pour qu’ils interviennent afin de décanter cette désolante situation qui pourrait toutefois susciter auprès d'eux un dégoût du travail parce qu’étant affamés, ils ne seraient pas à mesure de travailler d’arrache-pied ; car affaiblis.

Les écoliers suivant la leçon

A en croire quelques-uns qui se sont confiés à bumbanotredame.blogspot.com, ils invitent l’exécutif central à prêter une attention particulière à cette affaire dont la résolution s’avère à la fois utile et impérative pour la sauvegarde du bon fonctionnement des établissements scolaires de cette contrée rdcongolaise.

Pendant la leçon

 « Les mois de février et de mars se sont épuisés sans que nous touchions notre salaire. De ce fait, nous sommes en train de peiner terriblement, car nos petites économies dérisoires qu’elles sont se sont vite bousillées. Maintenant, nous sommes contraints de nous endetter chez les créanciers de la ville pour subvenir aux besoins domestiques primordiaux tels que le manger. Et le remboursement de ces dettes se fait avec un pourcentage élevé. Ce qui nous rend encore la tâche difficile. Nous invitons l’exécutif central à porter une attention particulière à cette affaire afin de nous sortir de cette impasse et pour que ce retard constaté dans la paie soit complètement éradiqué », ont-ils déclaré avec une forte inquiétude.

Signalons par ailleurs qu'en dépit de cette lamentation des enseignants, aucune intervention n'est signalée jusque là. Néanmoins l'implication directe de l'exécutif central demeure pour l'instant le seul remède efficace pour balayer cet imbroglio qui risque de mettre en péril l'élan déjà enraciné dans le mental des spécialistes de la craie.

Bienvenu Balomao

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

  

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