vendredi 30 avril 2021

Bumba/Epst : Quelques enseignants arrêtés, puis relâchés le soir

Bumba/Epst : Quelques enseignants arrêtés, puis relâchés le soir

Une enseignante de l'école primaire

Jeudi 29 avril, les Bumbalais ont assisté, l’avant-midi, à une scène d’accrochage entre enseignants et élèves du lycée Salongo. En effet, l’affaire des listings originaux de paie serait à la base de cet incident pendant lequel il y a eu des jets de pierre entre éducateurs et éduqués.

En croire les informations parvenues à la rédaction de bumbanotredame.blogspot.com, ces enseignants s’étaient d’abord réunis à l’institut Lokole avant de descendre dans la rue pour sensibiliser leurs collègues avec qui ils devraient marcher pour signifier aux autorités hiérarchiques qu’ils seraient sur le point de déclencher une grève.

Dans une classe de l'école primaire

Les stratégies ayant été montées et la rencontre ayant été terminée, le moment était venu pour qu’ils entament la phase de sensibilisation. Arrivés au Lycée Salongo situé à quelques mètres du bureau de la coordination diocésaine des écoles conventionnées catholiques, ils vont demander au préfet des Etudes de libérer tous les enseignants afin qu’ils rejoignent leur mouvement de protestation pendant que les élèves étaient en pleine passation des examens.

Rigoureux, le chef d’établissement fera obstruction à leur demande. Très fâcheux, les enseignants protestataires tenteront d’user de leur vigueur pour faire sortir leurs collègues. C’est à ce moment que les élèves se mobiliseront comme un seul homme pour résister à cet assaut. Et c’est ce qui a occasionné des jets de pierre entre ces derniers et les révolutionnaires.

Un enseignant de l'école primaire et ses élèves

Alertés, les éléments de la police n’ont pas tardé à atteindre le lieu de l’incident pour y remettre le calme. Et pendant cette intervention de la police, quelques enseignants ont été arrêtés. Ils n’ont été libérés que le soir après avoir passé quelques heures en détention.

D’après les mêmes infos, lesdites stratégies étaient de ne pas toucher le salaire du mois d’avril et de ne pas enseigner jusqu’à ce que les listings originaux de paie leur soient montrés. Il semblerait qu’une somme de 103. 000 francs congolais serait retranché à chaque enseignant. Raison pour laquelle les techniciens de l’enseignement primaire et secondaire ne cessent de manifester leur profond mécontentement et invitent les autorités compétentes à s’imprégner de cette affaire afin qu’ils aient gain de cause.

Bienvenu Balomao  

 

 







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