Bumba : les festivités de Noël et de Nouvel an célébrées dans la terreur

Vue d'un carrefour à Bumba

Habitués à savourer les festivités de noël et de Nouvel an avec enthousiasme et dans une paix totale, les Bumbalais traversent cette fois-ci une période festive caractérisée par la terreur née d’une insécurité ayant soudainement gagné de l’espace sur le sol bumbalais. Cette absence de sécurité se justifie par quelques cas de meurtre et les actes de vandalisme qui sont en train d’être enregistrés dans la ville de Bumba.

Vue d'une artère de Bumba

Il y a quelques semaines passées, un jeune vivant avec handicap et répondant au nom de Yannick a été retrouvé mort dans un puits domestique sur la huitième avenue dans sa portion traversée par la direction de la paroisse Saint Vincent. La semaine dernière, un autre corps sans vie d’un jeune homme de dix-sept ans a été également retrouvé sur l’avenue Mobutu à proximité de l’hôpital général de référence de Bumba. Au cours de la même semaine, un conducteur de mototaxi a été lynché par les malfaiteurs armés sur le tronçon Bumba-Ebonda.

Vue d'une place forte à Bumba

Outre les cas de meurtre susmentionnés, les actes de banditisme sont en même temps signalés dans certains coins de Bumba où des bandits munis d’armes blanches terrorisent les Bumbalais en leur ravissant tout ce qu’ils trouvent sur eux comme argent et téléphone portable. Ce qui est à la base de cet effroi restreignant le sentiment de joie dont devraient jouir paisiblement les citoyennes et citoyens bumbalais comme d’habitude.

Vue d'une voie abritant les boutiques

Cependant, les Bumbalaises et Bumbalais qui envahissent souvent, la soirée, les lieux publics tels que bars, buvettes et bistrots de la place pendant ce moment supposé d’extase, sont au cours de ces derniers jours de l’année 2020 contraints de les vider bien avant le temps voulu en vue de regagner leurs domiciles.

Les Bumbalais en circulation

Hormis la peur née de l’insécurité, le respect scrupuleux du couvre-feu décrété de 21hà 5h par le chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi est aussi à signaler dans la ville de Bumba. Déjà à 19h30, les rues et les artères de la ville paraissent désertes, car dépourvues d’une circulation intense.

Il sied de rappeler que la mort du taximan abattu sur le tronçon Bumba-Ebonda survient après celle d’un autre chauffeur de taxi dont le corps a été retrouvé le matin à côté du marché Lisumbu. Inquiets de ces tueries à répétition, les Bumbalais invitent les autorités compétentes à se mettre ipso facto au travail afin que cette insécurité soit vite éradiquée.

Bienvenu Balomao