samedi 20 mars 2021

Bumba/Epst : les spécialistes de la craie attendent toujours leurs salaires de février

Bumba/Epst : les spécialistes  de la craie attendent toujours leur salaire de février

Une enseignante de l'école primaire

Recevant par l’entremise de la Caritas le salaire que leur paye l’Etat congolais, les enseignants du territoire de Bumba continuent à atteindre leurs salaires du mois de février qui, jusque-là, ne leur parviennent toujours pas alors que le mois de mars tend également à sa fin. Et ce retard constaté dans la paie des enseignants suscite d’ores et déjà des tollés auprès de ces enseignants qui ne cessent de se plaindre au jour le jour. Pour alléger cette peine qu’endurent ces éducateurs, l’Etat congolais songera-t-il à leur payer les deux mois ? Auront-ils d'abord le salaire de février ? Telles sont les questions que se posent les concernés dont le suspense ne fait que s’accentuer.

Certes, l’espoir fait vivre, dit-on. Mais un ventre affamé n’a pas d’oreilles, stipule un autre adage populaire. Ce qui pousse à dire que ce retard de paie risquerait d’impacter négativement sur le bon fonctionnement des établissements scolaires de la place. Déjà secoué par la covid-19 qui a retenu à la maison les enfants pendant plusieurs jours, l’enseignement a besoin pour l’instant des gestes et actions salvatrices qui éloigneront de ses acteurs et agents la moindre attitude de relâchement.

Les écoliers en classe

Pour ce faire une paie régulière s’avère impérative en vue de stimuler les spécialistes de la craie à accomplir consciencieusement et courageusement leur tâche noble dont l’utilité reste incontestable au vu et au su de tout le monde. En tant qu’éducateurs et formateurs, ils détiennent à la fois le devenir et l’avenir de la nation. Pour que cet avenir et ce devenir soient convenablement préparés, il revient à l’Etat congolais de bien veiller au fonctionnement du secteur éducationnel en évitant tout imbroglio qui pourrait y surgir, car le relâchement des enseignants ouvrirait la porte à une mauvaise formation des enfants et cette mauvaise formation ruinerait totalement la nation parce que dépourvue d’une classe élitiste susceptible de la relever.

Pour pallier cette impasse que traversent les enseignants bumbalais, seule l’intervention ipso facto du gouvernement central s’avère capitale.

Bienvenu Balomao

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