lundi 30 juin 2025

Un espace pour le délassement voit le jour à six kilomètres de la cité de Bumba au bord du fleuve Congo

Un espace pour le délassement voit le jour à six kilomètres de la cité de Bumba au bord du fleuve Congo 

Vue de l'espace Horizon Beach à Madina, une localité distante de six kilomètres de la cité de Bumba

A l'occasion de la célébration du soixante-cinquième anniversaire de l'indépendance de la République Démocratique du Congo qui s'est déroulée sur l'ensemble du territoire national, l'ouverture d'un espace bien aménagé au bord du fleuve Congo a également eu lieu à Madina, localité distante de six kilomètres de la cité de Bumba.

Dénommé Horizon Beach, cet espace a accueilli lundi 30 juin 2025 dès l'avant-midi des jeunes gens de la cité de Bumba qui s'y sont amusés toute la journée avant qu'une petite pluie abattue aux environs de seize heures locales ne vienne interrompre l'ambiance que savouraient ces jeunes bumbalais sous la brise.


Déjà bien apprécié par nombre de Bumbalais surtout pour sa position stratégique et le paysage attirant que lui offre le fleuve et la verdure environnante, Horizon Beach va servir à la population de Bumba d'un vrai site touristique et d'un endroit idéal pour se divertir tout en savourant les délices de la nature. 

Par ailleurs, il sied de signaler que ce site fluviatile est l'œuvre de l'Autorité locale qui, faisant de l'émergence de son terroir, le territoire de Bumba, sa priorité, ne cesse de mettre en place des initiatives pouvant l'aider à y parvenir.

Bienvenu Balomao

Le Bureau de l'UNPC/BUMBA, victime d'un acte de barbarie

 Le Bureau de l'UNPC/BUMBA, victime d'un acte de barbarie


Alors que la cité de Bumba semble depuis plusieurs jours oublier le banditisme urbain et vivre son quiétude d'antan, un acte de barbarie y a été enregistré la nuit du dimanche 22 au lundi 23 juin 2025.

A en croire les informations nous parvenues via la presse locale, le Bureau de l'Union Nationale de la Presse du Congo, sous-section de Bumba, a été cambriolé par des criminels dont l'identité, échappant encore aux forces de l'ordre, demeure jusque-là inconnue. Ayant tiré profit de l'absence de la sentinelle, ces malfrats ont réussi à s'y introduire après avoir fracturé la porte.

Selon la source ayant relayé ces informations, les voleurs n'ont rien apporté comme bien de valeur, car ils n'y ont trouvé que le mobilier du travail. Toutefois, cette source signale qu'il y a trois semaines que le même bureau venait d'être visité par les inciviques qui en avaient emporté le banc de réception.

Inquiète de cet acte de barbarie, l'UNPC/BUMBA invite les autorités locales à diligenter une enquête pour dénicher et sanctionner ses auteurs. Par ailleurs, elle appelle également la population de Bumba à la tenir au courant dès qu'elle aurait un soupçon sur ces hors-la-loi.

Bienvenu Balomao

Les propos des acteurs politiques majeurs de la RDCongo à l’occasion de son 65e anniversaire de l’Indépendance

Les propos des acteurs politiques majeurs de la RDCongo à l’occasion de son 65e anniversaire de l’Indépendance

Lors de la rencontre de l'opposant Martin Fayulu et le Président Félix Antoine Tshisekedi

Alors que sa situation sécuritaire demeure préoccupante, la République Démocratique du Congo qui continue encore à être rongée par une crise multidimensionnelle a célébré lundi 30 juin 2025 son soixante-cinquième anniversaire de l’indépendance quelques jours après la signature à Washington sous la médiation des Etats-Unis d’un accord dit de paix entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda, visant à mettre définitivement un terme aux tensions divisant ces deux pays africains en rétablissant une paix durable et une coopération mutuelle.

Cependant, ce soixante-cinquième anniversaire du pays a également constitué un moment opportun pour le Chef de l’Etat, le Président Felix Antoine Tshisekedi et les acteurs politiques majeures à s’adresser à la nation. Dans son allocution, le Président rdcongolais s’est opposé aux discours incitant à la haine, au tribalisme ainsi qu’à la manipulation politique.

  « Il est temps de transcender nos clivages, de rejeter les discours de haine et de manipulation et de faire de notre diversité une force et non une fracture »,s’est-il exprimé en appelant à l’unité afin de relever les défis sécuritaires et économiques auxquels le pays est confronté. « Notre unité n’est pas une option, elle est une condition de survie », a-t-il insisté.

De son côté, le Président du parti politique Engagement pour la citoyenneté et le Développement, l’opposant Martin Fayulu a également lancé un appel à l’unité en plaidant pour un dialogue national et inclusif afin de résoudre la crise qui secoue le pays.

« Alors que notre pays vient de signer un accord de paix sous la médiation des Etats-Unis, nous prenons acte de la dynamique positive qu’il peut enclencher. Cet accord, bien que perfectible, peut représenter une opportunité de faire taire les armes et créer les conditions d’un apaisement durable », a-t-il fait savoir. « La paix ne peut être véritable que si elle repose sur la justice, l’inclusion et le respect de la souveraineté du Congo », a-t-il ajouté tout en exhortant les Congolais à mettre de côté les querelles politiques pour bâtir un avenir commun.

Bienvenu Balomao

Que dire du 30 Juin 2025 depuis l’accession de la RDCongo à l’indépendance ?

Que dire du 30 Juin 2025 depuis l’accession de la RDCongo à l’indépendance ?


Proclamée le 30 juin 1960, l’Indépendance de la République Démocratique du Congo est célébrée chaque 30 juin sur toute l’étendue du territoire national. Au cours de cette journée sont souvent organisées des conférences dont les thèmes sont surtout axés sur l’évolution et la situation que traverse le pays depuis son accession à l’indépendance.

Tombé le lundi, la journée du 30 juin 2025 qui marque le soixante-cinquième anniversaire a constitué pour nombre de Congolais consciencieux et curieux un moment de méditation sur ce qu’est devenu le pays depuis que cette indépendance avait été proclamée. En effet, les impressions recueillies auprès des uns et des autres sont en grande partie négatives.

A en croire nombre de Congolais, particulièrement ceux se trouvant dans la ville de Bumba, la République Démocratique du Congo peine à décoller. En dépit de quelques efforts que ne cessent de fournir ses dirigeants et de la bonne foi dont font preuve certains d’entre eux, le pays n’arrive toujours pas à avancer.

Les preuves témoignant la stagnation y observée depuis plusieurs années sont légion. Le délabrement des routes, le taux élevé de chômage, la détérioration du social de la population rdcongolaise, les atrocités commises du jour au lendemain à l’Est du pays par les forces négatives, pour ne citer que ceux-là, en sont quelques cas éloquents.

Par ailleurs, les discours exhortant le peuple rdconglais à garder espoir et à espérer un avenir meilleur ne parviennent toujours pas à se matérialiser. Si le pays voit quand même émerger certaines de ses provinces grâce au savoir-faire de leurs originaires et dirigeants,  cependant une bonne moitié de son territoire demeure encore dans le gouffre du sous-développement.

Considéré comme une victoire diplomatique du Président Felix Antoine Tshisekedi face à un Rwanda ayant ôté la vie à des milliers de Congolais innocents dans le grand Kivu, l’accord de paix récemment signé à Washington entre ce Rwanda et la République Démocratique du Congo sous l’égide des Etats-Unis pourrait toutefois changer la donne si elle aboutissait à des actions concrètes sur terrain tel que l’attendent la population meurtrie du grand Kivu en particulier et toute la population rdcongolaise en général.

Le pays se trouvant dans une situation chaotique depuis son accession à l’indépendance, les gouvernants et les gouvernés sont appelés à regarder dans la même direction pour la sauver. Pour ce faire, chacun doit mettre de côté son égo et privilégier l’intérêt supérieur de la nation en menant une lutte susceptible d’éradiquer les antivaleurs et tous les maux qui la gangrènent et empêchent son émergence, notamment la corruption, le détournement, le favoritisme, le vol, la tricherie et consort.

Bienvenu Balomao     

Valentin Motumbe Amba, un homme de développement au service de sa population de Bumba (première partie)

 

Valentin Motumbe Amba,    

un homme de développement au service de sa population de Bumba (première partie)

 

Le Chef des travaux Valentin Motumbe Amba, Directeur Général de l'ISTM/Bumba

Nommé Directeur Général de l’Institut supérieur de techniques médicales (ISTM)/Bumba, une école supérieure basée à l’Hôpital général de Bumba par le Ministre Muhindu Nzangi, l’ex Ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire en 2023, le chef des travaux Valentin Motumbe Amba nous livre ses impressions après un petit bout de temps passé à la tête de ladite institution.

 

Etant un enseignant de carrière, il a su mettre son intelligence au service de la jeunesse de Bumba, d’abord dans les institutions tant secondaires que supérieures, où il a enseigné et continue à enseigner, mais aussi à travers son apport dans le domaine de construction des infrastructures scolaires et de leur fonctionnement, en tant que fondateur des écoles primaires, secondaires et supérieures.

 

Le DG Valentin Motumbe avec son staff devant le bâtiment administratif de l'ISTM/Bumba
(derrière le bâtiment de laboratoire de l'Hôpital général de Bumba)

Après ses études supérieures à l’Institut Supérieur Pédagogique de Mbandaka en 1990, où il a décroché le titre de Licencié en Français et langues africaines, il rentre à Bumba où la Sous-Division l’engage comme enseignant débout aux Instituts Mandio et  Molende, après lequel il est nommé Préfet des études à l’Institut Ambena, de la section coupe et couture. C’est le Préfet Motumbe qui a réussi à implanter l’Institut Ambena à l’endroit où l’école fonctionne actuellement, puisque avant lui, l’école n’avait pas une location fixe. Il fut ensuite affecté comme préfet des études à l’Institut Molende pour succéder à Monsieur Elembe.

 

C’est en 2009, qu’il dû quitter l’Enseignement primaire et secondaire comme fonctionnaire, c’est-à-dire comme agent débout ou personnel administratif, pour se lancer ensuite dans les affaires privées, toujours dans ce domaine d’enseignement, en construisant deux écoles, l’une primaire et l’autre secondaire, sous la dénomination de « Tisserins », lesquelles écoles se trouvent implantées dans le centre-ville, au croisement des avenues Bumba, c’est-à-dire direction prison centrale ou Lobo, et Maman Yemo (dans l’ancienne concession du général Bumba Moaso).

 

L'école privée les Tisserins de Mr Valentin Motumbe (au centre ville de Bumba, ici l'ancienne concession du Général Bumba Moaso)

Au niveau secondaire, il créa aussi deux écoles privées, Tisserins 1, avec cinq options que voici : pédagogie générale, pédagogie maternelle, commerciale et gestion, technique sociale, et coupe couture. A l’école Tisserins 2, située sur l’avenue Ubangui, direction Lobo, il y a instauré quatre sections des techniques pures : construction bâtiment, construction métallique, mécanique générale, et coupe couture.

 

Dans la cour interne du complexe scolaire Les Tisserins

En sus de l’enseignement primaire et secondaire où Monsieur Motumbe avait évolué, il a également œuvré au niveau de l’enseignement supérieur et universitaire depuis 1993. Il était d’abord engagé comme appariteur, c’est-à-dire le chargé d’inscription, à l’Institut supérieur de technique médical naissant, avec le professeur Emérite Bumba Monga Ngoy. Donc il fut co-fondateur de l’ISTM/Bumba, la même institution où il est DG actuellement.

En 1995, il fut ensuite nommé assistant premier mandat à l’Institut supérieur des techniques appliquées (ISTA) Ebonda, puis il est nommé assistant deuxième mandat toujours dans le même Institut, où il enseigne jusqu’aujourd’hui. Après ses publications scientifiques, le ministre de tutelle le nomma Chef des travaux.

 

Les Tisserins techniques sur l'avenue Ubangui

Il allant alors à Kinshasa pour poursuivre les études supérieures du troisième cycle, en commençant bien sûr par la licence spéciale à l’Université Pédagogique Nationale (UPN) de Kinshasa, au bout duquel il s’est inscrit au troisième cycle au DA, et il défendit son mémoire en Linguistique africaine le 2 juin 2023 et devint doctorant au département de Linguistique africaine, au domaine descriptif.

 

Monsieur Valentin a pu aussi laissé ses précieuses empreintes à la naissance de l’Institut Supérieur Pédagogique (ISP)/ Bumba, à l’époque du premier Directeur Général Liwawa, où il fut nommé comme premier secrétaire général académique.

Profitant des assises de 2011 qui réunissaient à Kinshasa toutes les autorités académiques du pays, Monsieur Valentin Motumbe a répondu à l’appel du Ministre de l’ESU qui voulait étendre des ISPT (Institut Supérieur Pédagogique et Technique) dans toutes les provinces, car le gouvernement congolais avait remarqué qu’il y avait carences des enseignants qualifiés pour les cours techniques dans les écoles secondaires, et qu’il s’avérait indispensable d’implanter des ISPT dans toutes les provinces, pour la promotion des cours techniques au niveau des ISP afin de fournir sur le marché d’emploi, les enseignants qualifiés dans ce domaine des cours techniques pour les écoles secondaires.

 

Monsieur Motumbe était donc mandaté par le Ministre de l’ESU pour ouvrir le premier ISPT à Bumba, dont il fut même le premier Directeur Général.

(Article à suivre.)

                                                                     Antonio Lisuma

Bumba, un véritable grenier et débouché économique

Bumba, un véritable grenier et débouché économique

Vue d'une artère de la cité de Bumba communément appelée Route Manga, dans sa portion comprise entre les avenues Yambenga et Du 30 juin

Jouissant d’une position stratégique le reliant facilement aux autres territoires et villes de la République Démocratique du Congo, notamment le fleuve Congo par lequel il est longé, la Route  nationale n°6 par lequel il est traversé et l’aérodrome qui le relie à peu de temps à la ville de Kinshasa, la capitale du pays, le territoire de Bumba se présente comme un véritable grenier et débouché économique.

Cependant, dépourvu d’infrastructures routières adéquates, il paraît quasiment enclavé. Même la Route nationale n°6 qui devrait lui servir d’un vrai boulevard pour l’évacuation des produits agricoles et lui faciliter les échanges commerciaux avec les villes et territoires des provinces voisines demeure toujours dans un état de délabrement très avancé.

Placé apparemment dans les oubliettes, le territoire de Bumba a du mal à confirmer sur l’échiquier national son identité de véritable grenier et débouché économique suite à ces obstacles susmentionnés. En effet, ces obstacles ne concernent non seulement la voie terrestre, mais également les voies fluviale et aérienne.

En dépit de l’aérodrome dont il dispose, le territoire de Bumba est buté aux difficultés d’aviation. Ne comptant que quelques trois agences privées d’aviation, la ville de Bumba voit ses habitants peiner lors qu’ils apprêtent à effectuer un voyage par avion. D’un côté, ce voyage paraît très couteux et de l’autre, les seuls appareils dont disposent ces agences tombent régulièrement en panne. Ce qui contraint les passagers à patienter pendant bon nombre de jours, parfois de semaines.

De son côté, la voie fluviale, bien qu’elle facilite la tâche aux usagers, n’est exploitée que par des bateaux privés dont les conditions restent aussi inhumaines et dont nombreux mettent plusieurs jours avant d’atteindre la destination. L’ITB Kokolo, l’unique bateau de l’Etat fréquentant la partie navigable du fleuve Congo allant de Kinshasa à Kisangani, n’y passe pas régulièrement. La situation demeure très alarmante.

Par ailleurs, il sied de signaler que le territoire de Bumba est également pourvu de la voie ferrée qui le reliait autrefois aux provinces des Bas et Haut-Uélé. Malheureusement, cette voie reste défectueuse depuis des décennies. Malgré le SOS des cheminots, aucune attention n’est jusque-là prêtée à cette affaire par l’Etat rdcongolais.

Toutefois, seule la réhabilitation de ces voies évoquées ci-dessus permettrait à ce vaste territoire de la province de la Mongala à jouir convenablement de son identité de véritable grenier et débouché économique.

Bienvenu Balomao      

Fête nationale de l’Indépendance : Un contexte complexe

Fête nationale de l’Indépendance : Un contexte complexe


L’indépendance de la République Démocratique du Congo, proclamée le 30 juin 1960, fut le résultat d’un processus complexe influencé par plusieurs facteurs interconnectés. Il ne s’agit pas simplement d’un simple évènement, mais d’une culmination de forces politiques, économiques et sociales. Soixante-cinq ans aujourd’hui, où en sommes-nous avec cette libération, cette lutte acharnée et surtout voulue par nos Héros Nationaux ?

En effet, je nous invite tous à réfléchir et surtout à nous demander sur notre apport à cet édifice, cet héritage de liberté que nous avons reçu il y a 65 ans. Combien de projets avions-nous réalisés depuis l’Indépendance ? Combien de routes avions-nous construites après l’Indépendance ? Combien d’infrastructures avions-nous bâties ? Dans quelles conditions sociales vit le Peuple Congolais ? Pour ne se poser que ces questions, nous pouvons simplement voir et comprendre que nous sommes encore très loin de ce qu’est la vision de l’Indépendance.

Par ailleurs, nous devons reconnaitre les efforts de nos autorités politiques pour améliorer les conditions de vie du Peuple Congolais, mais ces efforts ne sont qu’une goutte d’eau dans l’Océan. Les problèmes de l’héritage colonial qui jadis pesaient sur la nouvelle nation : des divisions ethniques et régionales profondes, entretenues par la politique coloniale de « diviser pour régner » entraînèrent des conflits et une instabilité politique durable continuent de s’étendre dans le pays. L’économie congolaise, fortement dépendante des ressources naturelles et mal intégrée, demeure vulnérable aux crises et aux manipulations externes comme le cas de l’agression rwandaise qui restent à déplorer avec dernière énergie.

Bref, l’indépendance de la République Démocratique du Congo fut un moment historique marquant la fin de la domination coloniale. Cependant, le processus fut loin d’être simple et les défis qui suivirent furent considérables et continuent de l’être. L’indépendance marque le début d’une longue et difficile lutte pour construire une nation unie et prospère, confrontée à l’héritage complexe de son passé colonial. Ainsi, les attentes de la population congolaise sont grandes pour réellement parler d’une Indépendance sur tous les aspects cruciaux du développement du Pays. Prenons conscience de notre apport et part de responsabilité dans la réalisation et matérialisation de notre Indépendance. Cessons de vivre au futur, car nous risquons de ne plus voir ce futur arriver.

 

Par Emile ONYUMBE, CICM

dimanche 29 juin 2025

Principales réactions sur l’accord de paix entre la RDC et le Rwanda

 

Principales réactions sur l’accord de paix entre la RDC

et le Rwanda

 

Dr Denis Mukwege critique l'accord de paix signé à Washington
entre la RD Congo et le Rwanda

Au lendemain de la signature de l’accord de paix le vendredi 27 juin 2025 entre la RD Congo et le Rwanda, les réactions fusent de partout : la majorité de la classe politique congolaise qui apprécie l’accord de Washington et attend de cela la concrétisation de la paix à l’est du pays avec le retrait des troupes rwandaises et la tenue du dialogue inter congolais, d’autres par contre n’apprécient guère ledit accord.

1) L’opposant Jean Marc Kabund apprécie l’accord, malgré certaines imperfections, selon lui « incohérences, insuffisances, des zones d’ombre… », mais sollicite la poursuite de la négociation entre tous les congolais, voici ce qu’il déclare : « Nous avons proposé dans notre plan de sortie de crise, un dialogue sincère entre Kinshasa et Kigali, devant aboutir au retrait des troupes rwandaises du sol congolais. Ce dialogue devrait ensuite ouvrir la voie à des pourparlers entre congolais, en vue de parachever le processus de paix dans notre pays, notamment par une résolution définitive de la problématique AFC/M23 et des autres groupes armés, y compris les Wazalendo… ».  

2) Le Docteur Denis Mukwege qui ne tolère pas que le gouvernement congolais abandonne la guerre contre les agresseurs rwandais, critique l’accord signé à Washington en ces termes : « Ainsi, nous pouvons dire que qu’en signant cet accord, le régime de Kinshasa a abandonné sa souveraineté aux mains des forces d’agression, et légitimise l’occupation et les opérations d’une armée à la base de millions de morts, de centaines de milliers de femmes violées et du déplacement de millions de congolais ». il poursuit :. « Je regrette de vous dire que j’ai donc toutes les raisons de croire que l’accord signé aujourd’hui à Washington n’augure pas d’une sortie de crise pour notre population qui souffre… »  

3) Les rebelles du M23 affichent l’idée de poursuivre la guerre tant cet accord ne le concerne pas. Trois voix majeures de l’AFC/M23 ont pris la parole au cours d’un point de presse pour déclarer clairement la poursuite de la crise à l’Est de la RDC :

a) Bertrand Bisimwa, le responsable des questions politiques au sein de la rébellion, déclare que cet accord de paix n’est qu’une série de théâtre, et que cela fait partie de la continuité de l’échec de tous les accords signés depuis 2003. Selon lui, les différents accords signés ont exclu les communautés de l’Est, ignoré les revendications sociales légitimes, et n’a jamais été sincèrement mis à l’œuvre.

Il enchaine en disant que le gouvernement de Kinshasa signe devant les caméras, puis enterre ces traités hors caméra. Et pendant ce temps, leurs villages brûlent, leurs enfants meurent, et leurs voix étouffées. Il accuse Kinshasa de préférer des solutions de façade et des discours trompeurs à une volonté politique de résoudre les causes profondes du conflit.  

Les Rebelles de M23: Bertrand Bisimwa et Freddy Kaniki, ils ne jurent que faire le dialogue avec le gouvernement central, autrement, c'est la guerre qui se poursuivra à l'Est.


b) Delion Kimbulungu, le secrétaire permanent des rebelles, dénonce quant à lui une stratégie de manipulation de l’opinion par le régime de Kinshasa : les causes de la rébellion sont dissimulées, les populations de l’Est sont diabolisées, la répression est justifiée par une propagande fondée sur la peur. Faisant allusion au gouvernement de Kinshasa, il conclut son intervention en ces termes pleins de mélancolie : « on vous dit que nous sommes étrangers ; mais nous sommes nés ici, nous avons grandi ici, et nous serons enterrés ici. Le vrai problème, ce n’est pas notre identité, c’est leur mensonge ».   

c) Freddy Kaniki, le Coordonnateur adjoint des M23 dresse un tableau accablant de l’état de la nation : effondrement des infrastructures, la politisation et l’inefficacité de l’armée, la corruption qui gangrène l’administration.

Vital Kamerhe, le Président de l'Assemblée nationale regrette que le texte de l'accord ne soit pas passé au débat à l'assemblée nationale...            

Eu égard à tout ce qui précède, nous pouvons dire que la paix est nécessaire. Il a fallu bien signer cet accord, et associer à cela le dialogue sincère entre les congolais pour résoudre tous les conflits possibles et vivre en paix, car continuer à faire la guerre, c’est aller à l’encontre de tout entendement, et en plus la guerre tuera et essoufflera le peuple.

Terminons cet article par cette phrase du Feu Cardinale Laurent Monsengwo d’heureuse mémoire : « Si tu veux la paix, donne la paix… » ; car celle-ci ne tuera pas, ne n’engendra pas d’arrière-pensée… »

                                                                               Antonio Lisuma      

Ce que attendent les Bumbalais de l’accord signé entre la RDC et le Rwanda sous l'égide des Etats-Unis

Ce que attendent les Bumbalais de l’accord signé entre la RDC et le Rwanda sous l'égide des Etats-Unis


Signé vendredi 27 juin 2025 à Washington aux Etats-Unis entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda, l’accord de paix fait la une des médias voire et constitue pour l’instant un sujet de conversations et débats dans les différentes communautés et classes sociales qu’on trouve sur le territoire national rcongolais.

Salué par nombre de Congolais qui trouvent en lui la victoire diplomatique du Président Félix Antoine Tshisekedi face au Rwanda qui paraissait invincible avec l’échec à Nairobi et Luanda des négociations ayant visé le rétablissement de la paix dans la partie orientale de la République Démocratique du Congo, notamment dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu dont les chefs-lieux restent encore occupés par l’ennemi, cet accord n’a pas laissé indifférente la population du territoire de Bumba.

Suivant avec une attention particulière la situation prévalant à l’Est du pays, la population de ce territoire de la province de la Mongala dit attendre avec impatience une véritable pacification de cette portion de la République dont les habitants, injustement et cruellement fauchés au quotidien par l’ennemi avec la complicité du Rwanda, sont contraints de déserter leurs villages et champs et fuir vers les zones où ils se trouveront à l’abri des atrocités dont ils sont victimes.

Bien que nombreux chantent d’ores et déjà la victoire et la fin des hostilités dans cette partie du pays, certains Bumbalais disent ne pas encore être satisfaits étant donné que les mouvements AFC et M23 continuent leur riposte face l’armée régulière. Les forces négatives méconnaissant ledit accord, elles suscitent en ces Bumbalais tant d’interrogations parmi lesquelles celle de savoir ce que ferait Washington si ces forces refusaient catégoriquement de s’y conformer.

Se référant aux récentes inquiétudes du Docteur Denis Mukwege pour qui cet accord dit de paix « n’augure pas d’une sortie de crise pour la population souffrante de l’Est du pays », ils pensent que ledit accord profitera à Kinshasa, à Kigali et à Washington qui en tirerait également des dividendes. Par contre, ils appellent Kinshasa à ne pas rester bras croisés. En dépit de la signature de l’accord, ils l’exhortent à mettre en place des dispositions qui l’aideraient contrer farouchement l’ennemi en cas d’entêtement.

Bienvenu Balomao

 

Abdoul Lianza appelle à soutenir l’agriculture locale

Abdoul Lianza appelle à soutenir l’agriculture locale

Abdoul Lianza, Conseiller du Ministre en charge du Développement rural

Natif du territoire de Bumba dans la province de la Mongala et Conseiller du Ministre en charge du Développement rural, le sénateur honoraire Abdoul Lianza vante les bienfaits de l’agriculture et appelle les membres de la communauté bumbalaise en particulier et rdcongolaise en général à soutenir l’agriculture locale. Tout en les exhortant à reconnaître son rôle fondamental dans le développement durable de leur région, il présente l’utilité que revêt l’agriculture.

Pourquoi l’agriculture est-elle essentielle pour nous tous ? A cette question, il répond en étalant les multiples bienfaits que procure l’agriculture, notamment la sécurité alimentaire, la création d’emplois, la protection de l’environnement et le développement communautaire.

A l’en croire, on assure à chaque famille un accès stable à des aliments frais, sains et nutritifs en cultivant les terres. L’agriculture génère des emplois locaux, réduit le chômage et favorise l’autonomie économique. Elle préserve nos sols, notre eau et notre biodiversité pour les générations futures lorsqu’elle est responsable et respectueuse de la nature. En soutenant les agriculteurs, nous renforçons les liens sociaux et encourageons l’entraide au sein de notre communauté.

Cependant, dépourvue de moyens financiers pouvant l’aider à mettre en bonne et due forme en application cet appel, la communauté bumbalaise l’exhorte à lui faire un plaidoyer auprès du Ministère de tutelle afin de lui doter d’outils et tous les moyens nécessaires dont elle a besoin.

Bienvenu Balomao

 

 

Bumba : Une conférence organisée à la salle du Stade Père Carlos Rommel par le Conseil territorial de la jeunesse

Bumba : Une conférence organisée à la salle du Stade Père Carlos Rommel par le Conseil territorial de la jeunesse

Me Gabin Kalala prononçant son mot de circonstance

Tel qu’annoncé, une conférence a été organisée samedi 28 juin 2025 dans l’après-midi à la salle du stade Père Carlos de Bumba par le Conseil territorial de la jeunesse de Bumba. Articulée sur le développement pour lequel doit se battre la jeunesse, cette conférence ayant réuni les chevaliers de la plume des maisons de presse locale et les jeunes intellectuels de la ville de Bumba a oscillé autour de cinq thèmes, notamment « Jeune face à son développement sur le plan agriculture », « Jeune face à son développement sur le plan intellectuel », « Jeune face à son développement sur le plan politique », « Jeune face à son développement sur le plan sécuritaire » ainsi que « Jeune face à son développement sur le plan religion ».

La jeunesse étant considérée comme l’espoir de demain, elle a été, au cours de différents exposés de cette réunion, appelée à mûrir sa réflexion sur des initiatives pouvant l’aider à trouver l’indépendance financière et construire leur identité personnelle. Pour ce faire, il est demandé de soutenir et d’encourager la jeunesse de mener des actions pouvant les conduire au développement en lui fournissant des ressources et le soutien dont ils ont besoin pour émerger.


Ayant pris part à cette conférence, le Directeur de cabinet adjoint du Vice-Premier Ministre de la Fonction Publique, Maître Gabin Kalala, a, lors de son intervention, exhorté les jeunes du territoire à présenter aux dirigeants des propositions et projets susceptibles de faire émerger leur territoire. Il les a également déconseillés de perdre le temps avec des futilités sur les réseaux sociaux et les a invités à prendre en main leur destin en se lançant surtout dans le secteur privé.

Par ailleurs, il sied de signaler que le Conseil territorial de la jeunesse s’assigne les objectifs suivants :

-      Donner des avis à l’autorité publique en matière d’encadrement, de l’éducation, de la santé et du développement intégral de la jeunesse ;

-  Accompagner le gouvernement sur la mise en œuvre de la politique et des programmes de la jeunesse ;

- Accompagner les organisations des jeunes pour l’atteinte des objectifs de développement durable ;

-    Assurer les plaidoyers et la mobilisation des ressources en faveur des organisations et des mouvements des jeunes.

Bienvenu Balomao  

samedi 28 juin 2025

Signature de l’accord de paix entre la RDC et le Rwanda, Victoire diplomatique du président Felix Antoine Tshisekedi !

 La signature de l’accord entre la RDC et le Rwanda,

Victoire diplomatique du président Felix Antoine Tshisekedi !

Victoire diplomatique de FATSHI Beton

 Sous l’égide des Etats-Unis d’Amérique, les Ministres des Affaires étrangères de la RD Congo et du Rwanda ont signé à Washington ce vendredi 27 juin 2025 vers 13 heures locales à la capitale américaine, (soit, vers 18 heures et demie, heure de Bumba) l’accord de paix qui consacre la fin de l’agression rwandaise sur les sols congolais, laquelle agression a endeuillé plusieurs familles à l’Est de la RD Congo.

Le Président Donald Trump témoin de l'accord de paix historique signé entre les eux Ministres des Affaires étrangères de la RDC et du Rwanda  


Cet accord de paix constitue une victoire diplomatique du Président Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo, à travers sa courageuse Ministre des affaires étrangères, Madame Thérèse Kayikwamba Wagner, qui a réussi à imposer au Président Paul Kagame, sous la houlette du président américain Donald Trump, la signature dudit accord, alors qu’il y a peu, le même Kagame avait refusé d’aller à Luanda pour signer cet accord sous l’égide du Président angolais Joao Lorenzo, imposant au gouvernement congolais de négocier avec les rebelles du M23 et de l’AFC.



« C’est aussi une victoire pour le peuple congolais », avait laissé entendre la Cheffe de la diplomatie congolaise, Thérèse Kayikwamba Wagner, peu après la signature de l’accord : « Ce jour marque une victoire pour le peuple congolais et pour notre position constate en faveur d’une paix durable par la voie du multilatéralisme. Cet accord consacre nos efforts diplomatiques et garantit les protections fondamentales que notre pays exigeait, notamment le respect de notre intégrité territoriale et de notre souveraineté ».

A noter que selon le communiqué officiel, cet accord repose sur les principes déjà adoptés le 25 avril 2025 et répond aux préoccupations sécuritaires de la RDC. Il vise notamment à garantir le respect des frontières, le désarmement des groupes armés et le renforcement de la stabilité régionales. L’accord établit fermement des dispositions relatives au respect de l’intégrité territoriale de la RDC et à l’interdiction des hostilités…

                                                                               Antonio Lisuma

vendredi 27 juin 2025

Bumba : Le talent musical de la jeunesse bumbalaise prouvé à la finale du championnat provincial de l’Equateur

Bumba : Le talent musical de la jeunesse bumbalaise prouvé à la finale du championnat provincial de l’Equateur

Le jeune musicien Zapro en pleine exhibition au stade Père Carlos Rommel lors de la finale du championnat provincial de l'Equateur, édition 2024-2025

Localisable dans la province de la Mongala en République Démocratique du Congo, le territoire de Bumba voit émerger sa jeunesse dans tant dans le domaine sportif que musical. En effet, la preuve de cette émergence de la jeunesse bumbalaise dans le domaine sportif a été confirmée le long du championnat provincial de l’Equateur que venait d’organiser au stade Père Carlos Rommel la Ligue de Football de l’Equateur.

Au cours de cette compétition ayant rassemblé autant de fois des milliers d’amoureux du ballon rond dans l’enceinte de cette infrastructure sportive de la paroisse Notre Dame de Fatima de Bumba, les clubs ayant représenté le territoire de Bumba ont montré aux spectateurs la supériorité du football bumbalais face à ceux de Mbandaka, Gemena, Lisala et Boende en triomphant de clubs les ayant représentés.


Outre le talent footballistique, la jeunesse de Bumba a également prouvé son talent musical à la cérémonie ayant agrémenté la finale ayant opposé dimanche 15 juin 2025 l’Association sportive Lokole de Bumba au Tout-puissant Gemena de Gemena. Au début de cette finale remportée par l’Association sportive Lokole avec le score d’un but à zéro, Zapro, l’un de jeunes et talentueux artistes musiciens que compte la ville de Bumba a bel et bien enjaillé le public avec ses titres les plus captivants dont l’écho a pu bien cajoler les spectateurs qui avaient envahi tous les espaces du stade, notamment les gradins et la tribune d’honneur entourant l’aire de jeu, qui étaient complètement remplis.


Cependant, étant étouffé faute d’un mécénat idoine, l’écho de ce jeune talent musical peine à résonner sur l’échiquier national voire international. Dépourvus de sponsors susceptibles de les soutenir financièrement, les jeunes musiciens évoluant dans ce territoire rdcongolais se démènent comme un diable dans le bénitier en se produisant dans des bars de la place pendant les weekends.

Inquiets, ces jeunes musiciens comptent sur le soutien des fortunés et dignitaires originaires de Bumba pour relever ce défi.

Bienvenu Balomao

Jean Pierre Lihau finance la réfection manuelle des routes de desserte agricole à Bumba

 Jean Pierre Lihau finance la réfection manuelle des routes de desserte agricole à Bumba


Le VPM Jean Pierre Lihau, avec à gauche, Me Gabin Kalala (photo d'archive)

 

Le VPM de la Fonction Publique de la RDC, Son Excellence Jean Pierre Lihau finance les travaux de la réhabilitation manuelle, autrement appelés travaux de cantonnage manuel des routes de desserte agricole dans le territoire de Bumba.

Le lancement desdits travaux a eu lieu ce jeudi 26 juin 2025 au groupement Yakoy à Bosambi à 30 Kilomètres au nord de Bumba par l’Administrateur du territoire de Bumba, Me Gabriel Iluku, en présence de Me Gabin Kalala, le Directeur adjoint de cabinet du Vice Premier Ministre et Ministre de la Fonction publique, Son Excellence Jean Pierre Lihau, qui l’a dépêché sur les lieux pour la concrétisation des travaux, et de plusieurs autres personnalités.

Plusieurs mots de circonstance ont été prononcés à l’occasion de cette cérémonie du lancement avant l’intervention de l’Administrateur du territoire. Celui-ci n’a pas manqué de saluer cette initiative du VPM de la Fonction publique, et a souligné l’importance que revêt l’amélioration des infrastructures locales, et a appelé sa population de Bumba à s’impliquer activement pour la réussite de cette œuvre salvatrice sur le plan économique, sécuritaire, et de la communication intersectorielle du territoire de Bumba.

Me Gabriel Iluku pendant le lancement des travaux de l'entretien routier à Yakoy


Me Gabin Kalala a laconiquement exprimé l’amour qui inonde le cœur de celui qui l’a envoyé sur terrain, celui qu’on appelle affectueusement « Mwana suka » pour son peuple de Bumba, lequel amour déborde et ne supporte pas que la population souffre de faim à Bumba pendant la nourriture pourrit dans les villages environnants, c’est la raison pour laquelle le VPM souhaite désengorger les routes des dessertes agricoles, de façon à permettre la fluidité de circulation tant des personnes que des denrées alimentaires dans son terroir de Bumba.

L'amour de Mwana suka envers sa base de Bumba

Me Gabin a souligné voir se poursuivre les travaux jusqu’au chef-lieu du secteur de Yandongi.

                                                                               Antonio Lisuma

La RDC et le Rwanda, vers la signature d’un accord de paix à Washington ce vendredi 27 juin 2025

 La RDC et le Rwanda,

vers la signature d’un accord de paix à Washington

ce vendredi 27 juin 2025


          Selon des sources concordantes, la République Démocratique du Congo et le Rwanda s’apprêtent, à travers les Ministres des affaires étrangères des deux pays, à signer ce vendredi 27 juin 2025 à Washington, un accord de paix sous l’égide du gouvernement des Etats Unis d’Amérique qui y tient mordicus.  Cet accord prévoit, la RDC l’a concédé, le retrait progressif des troupes rwandaises présentes dans l’Est de la RD Congo.

Ce retrait des troupes rwandaises s’étalera sur plusieurs mois, et sera conditionné à des opérations militaires conjointes contre les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), un groupe armé rwandais basé en RDC, que Kigali a toujours brandi, à tort ou à raison, comme une menace directe à sa sécurité.

Selon l’Agence Reuters, les négociateurs congolais ont abandonné leur exigence du départ immédiat des troupes rwandaises de l’est de la République démocratique du Congo avant toute signature, cela ouvre  ainsi la voie à la signature ce vendredi 27 juin 2025 d’un accord de paix sous l’égide des Etats-Unis entre les deux ennemis voisins de longue date.

A Kinshasa, la porte-parole du Chef de l’Etat, Madame Tina Salama, a confirmé que la signature de l’accord congolo-rwandais aura lieu ce vendredi 27 juin 2025 à Washington, plus précisément à 13 heures et demie heure de Washington la capitale américaine, soit 18 heures et demie, à Kinshasa et à Bumba.


Le président américain Donald Trump, qui tient et croit dur comme fer à la signature de cet accord, a affirmé devant les journalistes au cours d’un point de presse, avoir mis fin à la guerre entre la RDC et le Rwanda, et a souligné que ledit accord, tant attendu, ce vendredi marquera la fin de cette aventure belliqueuse entre les deux belligérants de l’Afrique centrale.

Cependant, « quel sera le sort des rebelles du M23 et de l’AFC sur cet accord ? », se posent non seulement plusieurs Bumbatraciens contactés, mais aussi l’ensemble de la classe politique congolaise, et la question mérite son pesant d’or.

Selon l’agence « Globe and Mail », le texte de cet accord obligera Kigali à faire pression sur le M23 pour qu’il se retire des territoires congolais actuellement occupés. Il semblerait que Washington qui fera aussi des accords miniers avec Kinshasa n’acceptera jamais que le pays soit secoué par une interminable rébellion, surtout le cas en espèce de la rébellion fabriquée par le Rwanda. Du fait aussi que les américains tiennent au respect de l’intégrité territoriale de la RDC. Cela insinue que les américains comprennent en coulisse que cela vise à forcer Kigali à obtenir le retrait du M23 des zones congolaises occupées.

Donc, pour l’administration Trump, cet accord est présenté comme un exploit diplomatique majeur, offrant au président américain l’image d’un artisan de paix sur la scène africaine. 

Malgré cette signature, la RD Congo doit rester vigilante et se positionner, toujours prête à riposter par la manière la plus foudroyante, en cas d’attaque du Rwanda, car l’on sait le caractère versatile du Rwanda en cette matière de guerre à l’Est de la RDC. Nous y reviendrons.

                                                                               Antonio Lisuma