dimanche 31 décembre 2023

La culture de la morgue s’enracine dans le sol bumbalais

La culture de la morgue s’enracine dans le sol bumbalais

Dépourvue autrefois de la culture de la morgue puisque son terroir ne possédait pas cette dernière, la population bumbalaise s’en approprie du jour au lendemain depuis une dizaine d’années. En effet, le recours à l’institut médico-légal ne cesse de s’enraciner dans le territoire de Bumba en devenant l’apanage de nombre de communautés qu’on y trouve.

Un corbillard de la morgue de Bumba

Contrairement années antérieures où les cadavres étaient vite ensevelis faute d’endroit destiné à les conserver avant les préparatifs de l’inhumation, le moment actuel permet aux ménages et communautés éplorés de garder pendant quelques jours les morts dans la morgue afin d’organiser pour les défunts une cérémonie des funérailles dignes de leur rang. Pour ce faire, les cadavres y sont directement emmenés chaque fois que survient un décès.

Cependant, un problème se pose au sujet du volume de la morgue qu’on trouve dans ce territoire rdcongolais qui se situe dans la province de la Mongala. Construite par la Fondation Jacques Mokako dans la concession de l’Hôpital Général de Référence de Bumba, cette morgue dont il est question ne peut accueillir que quelque trois ou quatre cadavres. Ce qui contraint nombreux à inhumer les leurs le jour suivant celui où a été intervenu le décès.

Outre la question de volume, se pose également celle d’énergie faisant fonctionner cette morgue profitant énormément à la population bumbalaise. La contrée étant dépourvue d’une centrale hydroélectrique, cet institut médico-légal reste opérationnel grâce l’électricité lui fournie par un groupe électrogène fonctionnant grâce au carburant qu’apportent les personnes éprouvées.

A en croire les informations parvenues à la rédaction de Bumbanotredame.blospot.com, les responsables de cette morgue exigent vingt-cinq litres de mazout par jour et cent mille francs congolais à tous ceux qui s’y présentent pour conserver un cadavre. Toutefois, ce tarif paraît élevé pour les communautés démunies qui, n’arrivant pas à l'honorer, demeurent toujours dans la coutume d’autrefois.

Par ailleurs, la population de cette contrée rdcongolaise exhorte ses leaders politiques à entamer des démarches susceptibles de la pourvoir d’une centrale hydroélectrique qui pourrait en même temps faciliter la construction d’une morgue qui sera à mesure de contenir plusieurs corps.

Bienvenu Balomao



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