lundi 27 mars 2023

Les routes des dessertes agricoles, toujours en mauvais état

Les routes des dessertes agricoles, toujours en mauvais état

Depuis l’avènement de démembrement des provinces en RD Congo effectué en 2015, lequel avait abouti à la création des 26 provinces, tous les gouverneurs qui se succèdent à la tête de la province de la Mongala ne prennent pas au sérieux la nécessité de la réfection des routes de desserte agricole, et ne font même aucun bruit au niveau national pour que le gouvernement s’exécute à la réparation prioritaire des routes nationales qui traversent et relient les provinces les unes aux autres.

C’est ce qui fait que le réseau routier de la province de la Mongala devienne impraticable, et ne permette nullement la circulation des véhicules, du chef-lieu de territoire vers les localités rurales à l’intérieur du territoire. Les motos tentent de s’exécuter, de se déplacer d’un point à l’autre, mais elles ne parviennent pas sans s’embourber quelques parts, et sans qu’il y ait des villageois qui vous sécurisent à la traversée d’un pont…

En conséquence, les denrées alimentaires et les produits agricoles deviennent rares sur le marché et occasionnent la hausse des prix !

Pourtant les différents services provinciaux de recouvrement des recettes génèrent suffisamment des ressources financières pouvant permettre la   réfection de l’essentiel des routes de desserte agricole de tous les trois territoires que compte la province de la Mongala, pour occasionner la circulation des produits agricoles.


Mais cet argent se détourne souvent par les autorités provinciales et s’épuise dans des futilités et autres dépenses sans importance pour la population, laquelle population pourtant paye régulièrement les taxes provinciales.

Il faut certes une certaine révolution, qui doit nécessairement s’effectuer pour le salut de la population, pour corriger nos autorités qui s’éclaboussent impunément dans les différentes antivaleurs de tout ordre comme le vol et le détournement des deniers publics, ainsi que dans l’impunité et la corruption au détriment de la population.


Rien qu’une révolution populaire qui puisse faire changer les choses et discipliner les autorités afin que celles-ci ne volent plus et se mettent réellement au service de la population et pour son développement.

                                                              Antonio Lisuma

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