dimanche 21 janvier 2024

Bumba : la population bumbalaise sous le poids de la janviose et de l’inflation

Bumba : la population bumbalaise sous le poids de la janviose et de l’inflation

Vue d'une artère abritant des marchands dans la cité de Bumba

La période post-festive débutant au mois de janvier ne semble pas rose pour la population bumbalaise qui a du mal à résister aux contraintes lui imposées par la détérioration du social qu’est en train de déplorer les Bumbalais en particulier et la population rdcongolaise en général. En effet, coincée d’un côté par la crise financière et de l’autre par l’inflation qui ne cesse de prendre de l’ascenseur sur la place du marché, la population du territoire de Bumba ne fait que s’enfoncer dans l’embarras, car les prix des articles y galopent de jour en jour.

Le taux de change d’un dollar américain se fixant pour l’instant à deux mille sept cents francs congolais (2.700 FC), il demeure la justification incontournable auprès des marchands et opérateurs économiques de la place, qui s’y accrochent farouchement lorsqu’ils échangent sur la place du marché avec des clients marchandant leurs articles chèrement vendus.

Cependant, la forte dépréciation du franc congolais, résultat de cette inflation que l’exécutif central peine à maîtriser et stopper, affecte considérablement le coût du vécu quotidien de la population de cette contrée de la République Démocratique du Congo, dont les pleurs n’arrivent surtout pas à faire entendre leur écho auprès des autorités compétentes, car se présentant comme un simple bruit des fourmis dans le brouhaha qui se fait au marché.

De ce fait, tout va au galop sur la halle du marché. Denrées alimentaires, produits de première nécessité, vêtements et tous les autres articles connaissent une flambée exorbitante des prix. Récemment vendue à cent et deux cents francs congolais (100 et 200 FC), une chikwangue revient pour le moment à cinq cents francs congolais (500 FC). Outre la chikwangue, un guigoz(mesure utilisée au niveau local) du riz qui revenait à neuf cents francs congolais se vend pour l’instant à mille cinq cents francs congolais(1.500 FC).

Persistant, cette situation donne du fil à retordre aux prolétaires qui ne parvenant pas à y faire face suite à la modicité de leurs revenus mensuels peinent à se constituer le panier ménager qui ne leur permet même pas de couvrir le premier bout du mois. « Actuellement, les prix des denrées alimentaires ont tous galopé au marché. Pour se procurer un souper pouvant suffire à un ménage de moins de bouches à nourrir, il faut avoir dans le portefeuille au moins treize mille francs congolais équivalant à cinq dollars américains », dit une ménagère rencontrée au marché.

Par ailleurs, les effets de cette dépréciation du franc congolais impactent également d’une manière négative sur le vécu quotidien des agents et fonctionnaires de l’Etat. « Avec un salaire de deux cent cinquante mille francs congolais (250.000 FC), je n’arrive pas à subvenir aux besoins primordiaux de mon foyer. Je me trouve même dans l’incapacité de faire opérer l’un de mes enfants qui souffre de l’appendicite », se plaint un professionnel de la craie vivant la cité de Bumba, pendant qu’il se confiait à Bumbanotredame.blogspot.com.  

Bienvenu Balomao













  

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