mercredi 3 janvier 2024

De la viande de bœuf : un repas très apprécié des Bumbatraciens pour la fête de Nouvel An !

 

De la viande de bœuf : un repas très apprécié des Bumbatraciens pour la fête de Nouvel An !

Les Bumbatraciens sont très friands de la viande de bœuf pour la grande fête de Nouvel ! Aussi s’est-il développé un marché on ne peut plus important de la viande de bœuf pour permettre à ces derniers de venir se procurer de la viande fraiche pour mieux passer les festivités de Nouvel an à Bumba.

Le marché circonstanciel de viande de boeuf sur l'avenue Mbandaka à Bumba

Ce lundi 1er janvier 2024, la population de Bumba est venue tôt le matin se procurer de la viande fraiche de bœuf abattu le même matin sur les lieux dudit marché à l’avenue Mbandaka en face de l’école primaire Notre Dame.

Les enseignants du Collège Notre Dame se partagent de la viande de bœuf ! 

Déjà depuis le soir de la Saint-Sylvestre, c’est-à-dire la veille du jour de la fête, le soir du dimanche 31 décembre, l’endroit était plein d’une dizaine de gros bétail venus de différents troupeaux des propriétés rurales, des villages environnant la ville de Bumba, et depuis tôt le lendemain matin, le jour même de la fête, c’était l’abattage des bêtes dont la viande s’écoulait à 20 milles Francs congolais le kilo, soit 7.6 dollars US.

Au marché de "Nouvel An", un kilo de vache se vent à 20.000 FC, soit 7,6 $

Cette consommation de la viande fraiche le jour de Nouvel An dans la gastronomie congolaise bumbatracienne est une tradition de longue date, et elle s’amplifie davantage ces dernières années, car dans presque chaque famille, la consommation de ladite viande se priorise ; elle se pratique aussi fréquemment que possible le jour de Nouvel An dans les associations ou mutualités de la place, où les membres se mettent à cotiser depuis le début de l’année afin de prévoir s’acheter les bestiaux à abattre et à se les partager au jour de Nouvel An.

Une belle race de bœuf de Bumba

Ceux qui n’ont pas pu cotiser viennent alors s’acheter de la viande fraiche de bœuf suffisamment disponible dans ledit marché sur l’avenue Mbandaka.

D’autres préfèrent cependant consommer de la viande de chèvre, de mouton ou de porc, ainsi que celles des gibiers de la forêt en provenance de Mombesa, de l’autre rive du fleuve Congo, lesquelles viandes sont également prisées par la population durant ces journées festives, sans oublier du poisson du fleuve ou des maquereaux et poulets importés.

De la viande de porc aussi se vendait dans un autre marché

Ces viandes sont pour la plus part consommées accompagnées de feuilles de manioc qu’on a servies sur un autre plat, et de « malemba » (pate obtenue en mélangeant de l’eau froide aux miettes de manioc, qui était cuit au préalable à de l’eau puis émietté  par un instrument tranchant), le condiment principal des Budja de Bumba, ou avec de « fufu » (pate faite à base de farine de manioc bouillie à de l’eau chaude), ou même avec du riz ou avec des bananes plantains, puisque la ville de Bumba, avec plus de 100.000 habitants, devient de plus en plus une ville tentaculaire, cosmopolite, avec plusieurs cultures.

Les autorités de la ville devraient déjà par ailleurs songer à construire un abattoir moderne pour le grand bétail car les bœufs sont abattus à même le sol et souvent dans les mauvaises conditions hygiéniques. 

                                                              Antonio Lisuma

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